La lutte contre les Lignes à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne a commencé en 2005. Deux articles sont parus dans ICI durant les premiers temps de la lutte. Puis, la presse officielle s’est intéressée au mouvement. Des élus qui au départ étaient favorables à la LGV, ont changé d’avis et font maintenant partie du camp anti LGV. L’inutilité des projets a été démontrée par les enquêtes publiques. Ils semblaient abandonnés ou plongés dans un profond sommeil. Voilà que depuis quelques mois, les gouvernements Macron successifs ont relancé la machine à broyer les terres, les hommes et les animaux, pour faire passer un train qui ne s’arrêtera pas ou très peu dans les territoires qu’il traversera. « Un effet de tube » comme disent les géographes qui ne désenclavera pas le département des Landes par exemple mais noiera les finances locales et nationales dans un océan de milliards d’euros.