Compte rendu du conseil municipal du 25 janvier 2023



1-Procédure d’adressage-Choix des noms de voies

Cette procédure est obligatoire. La Poste a conseillé de ne pas donner de nom de personne pour nommer les rues pour ne pas aiguiser les jalousies. La mairie baptisera néanmoins la rue de la boulangerie Roger Ducasse, fusillé marin membre des 177 du commando Kieffer ayant fait le débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Cette rue a été choisie car elle se situe à proximité de la maison de son cousin, Jean Claude Bédouret.
Nous demandons que l’impasse du potager dans le quartier du Basque soit nommée impasse Louis Chassaigne, maire d’Illats de 1947 à 1977, juge de paix, dramaturge et romancier, car c’était le chemin qu’il empruntait tous les jours de sa vie pour aller à sa maison. Nous demandons que l’impasse de l’arche indiquée au bourg à proximité de la boulangerie soit nommée impasse de l’arche Jean Trénit qui a remodelé tout le bloc, exercé la fonction d’adjoint au maire d’Illats, était un grand entrepreneur de travaux publics qui a fait travailler de nombreux Illadais et construit la plupart des châteaux d’eau de la région. Le conseil municipal approuve ces propositions.
L’installation des nouvelles adresses se fera en 2023. La date butoir est 2024. Les devis des piquets, des panneaux de rue et des plaques de boîtes à lettre sont prêts. La municipalité posera les plaques des boîtes à lettre et les piquets pour faire des économies.


Voir en annexe les noms de rue proposés.https://www.citoyens-illats.info/wp-content/uploads/2023/02/ANNEXE.pdf

2-Instauration du droit de préemption urbain à la zone U

Jusqu’à présent le droit de préemption urbain (c’est-à-dire d’intervention de la municipalité lors de la vente d’un bâtiment : elle peut l’acheter en priorité au prix du marché) existait en zone UC, dans le bourg. Désormais, la communauté de communes a voté la possibilité d’étendre ce droit de préemption à toutes les zones constructibles (zone U sur le Plan Local d’Urbanisme) pour savoir qui s’installe, où, et comment. Les notaires n’informent plus les voisins et les communes des ventes de biens.

3-Installation de la vidéo protection

M. le troisième adjoint nous indique où seront installées les caméras :
• Une caméra au coin du carrefour de la route de Landiras et de Saint Michel
• Une caméra sur la maison des associations
• Une caméra à côté de la salle des sports sur le luminaire qui va prendre le city stade et le parking
• Une caméra au coin de la boulangerie qui prendra le parking de la boulangerie et le parking derrière l’église
• Deux caméras sur l’église
• Une deuxième lecture de plaques d’immatriculation (VPI) aux ateliers communaux
• Une caméra Résidence de Pinos


Coût de la réalisation : 35 849, 09€ HT soit 43 018, 91€ TTC


Financement :
• Demande de subvention DETR (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux) 2023 : 8 962, 27€ soit 25% du total hors taxe
• Demande de subvention FIPDR (Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation) : 17 924€ soit 50% du total hors taxe
• Financement mairie : 8 962, 82€ si le total espéré des subventions est obtenu.

4-Demande de subvention à la CAF pour les travaux à la garderie

Le plafond de la garderie est en train de se désagréger. La mairie veut le refaire, refaire les peintures et mettre le bâtiment aux normes handicapés. Deux devis ont été demandé pour les peintures s : l’entreprise Cabane de Langon propose un devis de 14 317, 82€ TTC (11 931, 52€ HT) ; Gensac d’Illats propose quant à lui 10 331, 40€ TTC. Il est choisi. Gétoni, entreprise de plâtrerie, propose 5 263, 20€ pour le plafond. Une demande de subvention est faite auprès de la CAF.

Questions diverses

1-Quel est le projet exact de l’OAP (Orientations d’Aménagement et de Programmation) de Saint Roch ? Est-ce toujours la même que dans le PLU d’Illats ? Ou bien en est-ce une autre ?

Mme le maire : « C’est quasiment le même projet. La seule différence c’est qu’il n’y aura pas les commerces prévus dans le premier projet. On est partis du principe que l’on ne ferait que du logement avec quand même une petite place à l’intérieur avec une fontaine et des bancs, de façon à ce qu’il y ait un endroit intergénérationnel où chacun pourra se retrouver. Et puis derrière la salle de sports, ce ne sera que de la mobilité douce. Il est prévu qu’il y ait de la maison individuelle, de la maison juxtaposée, des logements dit sociaux. Mais il n’y aura pas de tour. Il y aura des logements à étage (R+1). »

80 logements étaient prévus. Il y en aura combien ?

Mme le maire : « Peut-être un petit peu plus. »

Un peu plus ? Des propriétaires ont été contactés. On leur a parlé d’une centaine de logements.

Mme le maire : « Pas une centaine. Mais un petit peu plus. Tout augmente. Ils maintiennent les prix mais pour qu’ils rentrent dans leur équilibre, peut-être faudra-t-il densifier un tout petit peu plus pour pouvoir équilibrer. »

Des t1, des t2, des t3 ?

Mme le maire : « Oui il y aura un peu de tout. »

Dans ce qui était prévu à l’origine, il n’y avait que des t1 et des t2.

Mme le maire : « Il y aura des logements à louer et à vendre. Je tiens à ce qu’il y ait un parc locatif parce que c’est ce qui va faire vivre notre école. Parce qu’il faut se dire que si on fait un lotissement comme au Tauzin par exemple, les familles font des enfants qui vont à l’école d’Illats puis en grandissant vont faire leurs étude au collège, au lycée etc. Sauf incident, les familles restent et ne fournissent plus l’école en enfant. Avec le locatif, il y a un turnover qui est un peu plus important et ça permet de faire vivre l’école. Le locatif donne du grain à moudre pour les écoles et la vie du village.»


Comment s’appelle le promoteur ? Il est d’où ? On nous a dit qu’il était de Mérignac.


Mme le maire : « Il s’appelle M. Alexandre Septier et a son agence à Paris. C’est le groupe Cinq Five. »


Un monsieur s’est déplacé en compagnie d’un propriétaire de la zone pour discuter avec les autres propriétaires. Qui est ce monsieur ?


Mme le maire : « C’est un monsieur qui travaille avec monsieur Septier. Il a un genre d’associé qui va s’installer ou qui est peut-être installé sur Bordeaux. La dernière fois que nous l’avons vu c’est ce qu’il nous a dit. Normalement, il va être sur le secteur. Les études vont commencer. C’est entre les mains du PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal dépendant de la communauté de communes). Il travaille avec Mme Escofier de l’urbanisme de la CDC et avec le cabinet d’étude de la CDC pour le PUI. Ils sont en rapport avec ces gens-là de façon à rentrer dans les clous du PLUI. »


Les gens l’ont reçu et il leur a laissé son numéro de portable. Il leur a donné des actes dépassés : il y avait encore le nom de M. Dubourg dessus.


Mme le maire : « C’est normal. Il faut du temps pour remettre à jour le cadastre après un décès. »


Il ne leur a laissé aucun document officiel et s’est contenté de leur faire signer une promesse de vente sur une feuille volante. Il leur a proposé un prix puis il est parti, ne laissant qu’un numéro de téléphone portable.


M. le troisième adjoint : « Le prix a du être décidé avant. »


Ce n’est pas ce que l’on nous a dit en tout cas.


Un conseiller de la majorité s’interroge sur la pose des ralentisseurs de Saint Roch.


Mme le maire : « Personne ne les voulait devant chez lui. Depuis un an et demi ça serait fait. Maintenant qu’il y a ce projet, on va attendre. On ne peut pas faire et défaire. »


Comment ça va se passer avec la circulation ? Tout le monde va se retrouver au carrefour de Saint Roch le matin ?


Réponse de Mme le maire : « Et comment ils ont fait à Cérons ou à Podensac ? Ils ont fait au fur et à mesure. »


M. le troisième adjoint rappelle : « La route est départementale. Il va falloir qu’ils se plient au Département. »


Mme le maire : « C’est le Département qui va gérer ! C’est pas nous ! C’est le Centre routier ! Il y aura peut-être des tournes à gauche. Je ne sais pas. On verra. Ca quelque part c’est dehors de nous ça ! Ca se gère sans nous. On voudrait intervenir que l’on n’a pas le droit. »


Note de la rédaction :

Le lotissement en gestation est certainement le plus important du secteur. Avec plus de 80 logements, il apparaît comme un mastodonte, une énorme opération immobilière menée par un promoteur parisien dans une partie de la commune totalement inadaptée. Le problème de circulation qui sera posé aux riverains, et plus largement, à tous les habitants de la commune, par le flux d’une centaine de véhicules par jour qui sortira des habitations, n’est pas une paille. L’école d’Illats pourra-t-elle s’adapter à cet afflux massif de nouveaux arrivants ? Il est impossible de comparer le futur lotissement de Saint Roch avec les constructions de Cérons et de Podensac ou de Pujols-sur-ciron qui se situent sur des parcelles éloignées des centre-bourgs, plus spacieuses et facilement aménagées.


Construire une petite ville dans un petit village est-ce raisonnable ? Pendant des années, la municipalité d’Illats a bloqué une grande quantité de permis de construire pour des broutilles. Elle se déclarait même hostile aux lotissements avant d’en consentir un au Tauzin et à Barrouil puis un autre – qui ne dit pas son nom – route de Barsac, tout en exerçant un tir de barrage sur un autre projet de lotissement de 9 logements, qui ne lui plaisait pas… Et là elle se bat pour implanter un ENORME ensemble pour satisfaire de gros intérêts financiers…


2-Pourquoi avoir choisi d’installer au stade les jeux pour les enfants ?

Mme le maire nous assure que c’est une « demande des familles ». Nous comprenons que des jeux municipaux remplacent les jeux faits par les parents sur l’airial de Barrouil, mais nous ne comprenons pas la raison qui a poussé la majorité municipale à choisir l’éloignement du stade. La présence d’ombre en serait l’explication. Nous proposons la place de la mairie ou de l’église. La majorité municipale s’y oppose en évoquant la dangerosité des camions…


3-Les non titulaires peuvent-ils avoir les comptes rendus des commissions de la CDC ?
M. le premier adjoint nous indique qu’ils sont consultables sur le site de la CDC.


4-Information diverse : la majorité municipale nous apprend qu’il y a un projet de construction de 4 à 5 cabanes au Tauzin à usage touristique.


















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