Dans le compte rendu du conseil municipal du 8 avril, certaines phrases qui y figurent méritent d’être commentées. Nous ne l’avons pas fait lors de la séance du 21 avril étant donnée la situation particulière provoquée par le décès du maire.

Nous lisons : « Monsieur Baillet demande le détail des comptes intermédiaires. Madame Peigney ajoute que cala a été examiné en commission des finances.
Notre représentant n’a pu assister à cette commission – qui se réunissait pour la première fois depuis 1977 – pour des raisons personnelles. Toutefois, si cette phrase avait réellement été prononcée lors des débats, nous aurions demandé à Mme la première adjointe de nous détailler ces comptes. Elle ne pouvait s’y soustraire. Or, l’explication qu’elle nous a donnée, n’était pas celle-ci. Elle nous a dit que c’était la secrétaire de mairie qui pouvait donner les explications et les chiffres demandés. Elle a d’ailleurs proposé qu’elle soit présente.

Madame Buzos procède toutefois à une lecture plus précise des comptes. »
Non Mme Buzos n’a fait que lire les chiffres que nous avions sous les yeux. Elle a identifié tout au plus certains codes, qui correspondaient à des dépenses par ailleurs budgétisées en 2020. Par contre, elle n’a pas retrouvé les dépenses en matière de voirie de l’été dernier…

Une dernière pour la route… La mairie se réfère à un texte législatif qui date du 11 décembre 2020 pour justifier l’absence de convocation d’un membre de l’opposition à la commission d’appel d’offre pour la construction de la nouvelle classe et du club house du football et du tennis. Or, l’appel d’offre en question date du 5 novembre. Cette législation ne s’appliquait pas encore… De toute façon d’autres textes permettaient à la majorité de faire ce qu’elle voulait… Mais le problème n’est pas que législatif. Il est philosophique. En quoi la transparence nuit-elle à la gestion de notre commune ? Une commission d’appel d’offre avait été élue en juin dernier. Pourquoi n’a-t-elle pas tout simplement été convoquée ?