Réunion avec le conseiller départemental et sa colistière le 27 septembre 2018 : nous demandons un tracé réalisable pour le contournement des bourgs d’Illats et de Landiras pour les camions


Le conseiller départemental et sa colistière étaient venus rendre compte de leur mandat. Nous avons fait de cette réunion de routine, le début d’une négociation pour la réalisation d’un tracé réalisable pour un futur contournement des bourgs d’Illats et de Landiras.

Avant que nous réussissions à orienter la réunion sur le sujet du contournement, M. le maire a fait part de sa demande de subvention au Conseil Départemental pour la construction d’une nouvelle classe pour la maternelle. Le conseiller départemental a évoqué par la suite le développement des centres intercommunaux d’action sociale. De plus, pour réduire la fracture numérique très handicapante pour les citoyens, il a annoncé qu’une formation en direction des personnels municipaux serait mise en place par le Conseil Départemental. Mais il faudra que ces personnels qui aideront notamment les contribuables à remplir leurs feuilles d’impôts, soient assermentés pour garantir une vraie discrétion… Nous réagissons à cette mesure : « Ce travail de recouvrement de l’impôt incombe normalement aux agents du fisc qui sont des fonctionnaires d’Etat formés pour cela… Donc le Conseil Départemental valide et accompagne la suppression des perceptions et des postes d’agents au nom d’économies dont on peut mesurer chaque jour les conséquences pénibles sur notre vie quotidienne. En outre, c’est la fiscalité locale – qui devrait baisser… – qui se substitue à la fiscalité nationale pour financer un service public ! »

Nous interpellons officiellement le conseiller départemental sur le contournement d’Illats et de Landiras. Nous demandons qu’un tracé réalisable soit inscrit au programme des infrastructures départemental. Nous nous sommes alors heurtés au double discours du conseiller départemental et à l’argumentation anti contournement de notre premier magistrat. Nous leur avons répondu points par points, documents à l’appui.

M. le maire affirme que « ce sont les services du Département qui ont fait le tracé sur le Plan Local d’Urbanisme de la commune. » Il évoque même un tracé antérieur qui prévoyait d’utiliser le seul pont du Basque et non de construire un second pont comme actuellement.

Nous pointons l’absurdité de la situation : comment est-ce possible que le Conseil Départemental refuse de financer un tracé qu’il a lui-même réalisé ? Nous soulignons qu’il n’y a pas eu les enquêtes publiques et la concertation validant une étude de faisabilité du contournement conformément à la réglementation nationale en vigueur. De plus, nous faisons remarquer à nos élus que le tracé actuel est rigoureusement identique au tracé qu’il y avait dans le PLU de 2006 et le Document d’Accompagnement du Règlement National d’Urbanisme voté en 1996.

M.le maire ainsi que notre conseiller départemental répliquent en cœur : « L’enquête publique concernant le PLU vaut approbation du tracé. » Nous contestons cette affirmation en nous appuyant sur le rapport du commissaire enquêteur de 2012 qui résume l’avis du président du conseil général produit en date du 16 mai 2012 et annexé dans l’actuel PLU. Nous procédons à la lecture du passage suivant : « Concernant l’emplacement réservé n°1 pour la déviation sur la RD 11, il est précisé que cela ne fait pas partie des projets du Conseil Général, il est demandé que cela soit rectifié dans le rapport de présentation. Si la commune souhaite prendre en charge financière cet aménagement et en assurer le portage foncier avant une restitution au Conseil Général (p 98), il sera nécessaire de préciser : (…). (page 28 du rapport du commissaire enquêteur).

Notre conseiller départemental déclare alors que « le projet doit être soutenu par les collectivités. Ce qui n’est pas le cas actuellement. » Nous lui demandons de préciser sa pensée, notamment de nommer les collectivités en question. «  Il s’agit des municipalités d’Illats et de Landiras et de la Communauté de Communes qui devra être co financeur car la D 11 joue un rôle économique majeur pour elle. » Nous lui faisons part de notre scepticisme car « une route départementale reste totalement gérée par le Conseil Départemental. Ce n’est pas une voie communale… Nous, ce que nous voulons, c’est qu’un tracé soit véritablement étudié par les services du Département afin qu’il soit inscrit au programme des infrastructures départemental. En même temps, nous demandons que des mesures soient prises pour atténuer les nuisances qui font souffrir les riverains. » M. le conseiller départemental reprend alors une proposition qu’il nous avait faite en mai dernier : établir un sens de circulation pour les camions du péage de Podensac à celui de Langon.

Nous attendons de voir la suite et quoi qu’il arrive, nous ne lâcherons rien ! D’ailleurs les pétitions que nous avons lancées totalisent aujourd’hui 334 signatures.

 

 

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