Conseil municipal du 12 octobre 2016


1-Part communale de l’assainissement collectif : maintien des tarifs pour l’année 2017.

Pour le prix du m3 :

  • 1, 4841€ le m3 consommé jusqu’à 150 m3 par an
  • 1, 5558€ le m3 consommé au-delà de 150 m3 par an

 

Pour le montant de la partie fixe (abonnement) : 31, 85€ par an et par abonné. Il reste à connaître les prix de la SAUR, entreprise chargée de l’entretien du réseau.

2-Changement de grade d’un employé municipal.

3-Travaux FACE Brouquet : renforcement électrique concernant la station d’épuration : virement de crédit de 5 200€.

4-Nouvelle composition du conseil communautaire : un siège accordé à Illats. M. le maire n’est pas d’accordet fait voter une motion demandant que Cadillac accepte de céder à notre commune un siège supplémentaire. (Rappelons que M. le maire avait voté pour la mise en place de la communauté de communes lors du conseil municipal du 8 juin dernier et n’avait pas jugé bon de montrer une quelconque opposition. (Lire ICI n°60) NDLR)

5-Aménagement de la filière boue de la station d’épuration du Merle : virement de crédit de 1 640€.

Questions diverses

1-Présentation du Rapport annuel sur le service public des ordures ménagères. M. la maire déclare que : « La notion de poids devrait être supprimée pour diminuer les déchets sauvages. »(En avril dernier, répondant à notre question sur ce thème, M. le président de la CdC nous avait répondu qu’ « il n’en est pas question »…NDLR)

2-Présentation du Rapport annuel du le Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC).

3-Présentation du Rapport annuel sur le service public de la distribution d’eau courante.

Nous interpellons la majorité municipale : « Le prix de l’eau va-t-il augmenter ? »

Réponse de Mme la deuxième adjointe qui représente avec M. le premier adjoint notre commune au syndicat des eaux de Budos : « Le prix de l’eau n’a pas changé, du moins pour le moment. Nous sommes en négociation avec Bordeaux Métropole (propriétaire des sources de Budos NDLR) qui veut augmenter le prix de l’eau qu’elle vend au syndicat des eaux de Budos. Cela aura des conséquences dans nos factures. »

Nous posons une nouvelle question : « Que va devenir le syndicat des eaux de Budos puisque l’on nous parle depuis quelques années d’une fusion avec d’autres communes ? »

Réponse de M. le maire : « A terme, le syndicat va disparaître. On parle de 2018. Pour le moment, nous restons où nous sommes. »

Nous objectons : « Actuellement, le syndicat des eaux a un excédent d’1 million 98 500€ dans ses caisses. Que va-t-il devenir après la fusion ? »

Réponse spontanée de M le troisième adjoint : « Il va disparaître comme le reste ! »

M. le maire ne répond pas à la question et fait une digression sur les difficultés que rencontre la fusion des communautés de communes… Il répète ce qu’il nous avait dit le 8 juin dernier…(Un vrai problème se pose pour les usagers de l’eau: comment les élus peuvent-ils évoquer une possible augmentation des factures d’eau alors que l’énorme excédent dans les caisses du syndicat des eaux amortirait sans difficulté l’augmentation du prix de la vente de la ressource d’eau envisagée par Bordeaux Métropole ? NDLR)

M. le troisième adjoint dénonce « la désorganisation que provoque cette fusion. Comme les autres communautés de communes n’avaient pas la compétence voirie, les communes de l’ancienne CdC de Podensac ont dû reprendre une partie de l’entretien des routes ainsi que le fauchage. Cela pose un problème de financement. » Il déplore « la disparition voulue politiquement du canton de Podensac. » (En juin, il dénonçait « un complot pour garder les circonscriptions ». Nous lui avions fait remarquer que les députés étaient élus dans des circonscriptions dont le contour n’évoluerait pas à moins d’un an des élections législatives…M. le maire avait du aller dans notre sens…La loi NOTRe qui impose ces regroupements d’intercommunalités obéit d’avantage à des logiques technocratiques et financières déconnectées des réalités locales. Il faut faire des économies. Point ! NDLR)

4-Mme la quatrième adjointe veut « remettre les pendules à l’heure ». Elle n’a pas apprécié de lire dans ICI n°60 qu’elle s’est « bien gardé de donner les chiffres du coût des différentes interventions dans le cadre des NAP (Nouvelles Activités Périscolaires). » Elle nous reproche de la faire passer pour une dissimulatrice et lance un attaque personnelle : « Celui qui dit que je suis une dissimulatrice est un dissimulateur. » Et poursuit en disant qu’elle a communiqué tous les chiffres aux parents ainsi qu’au conseil municipal. Nous répondons que lors du dernier comité de pilotage, elle a donné quelques chiffres tout en évitant de présenter des tableaux financiers détaillant le coût des différentes interventions comme nous le demandions. C’est à partir de ces quelques données et du décompte horaire fait par les parents que nous avons réalisé une évaluation du budget des NAP. D’autre part, aucun bilan financier n’a été communiqué en conseil municipal. Aucune délibération ne reprend ces informations pourtant très importantes. Mme la deuxième adjointe nous demande pourquoi nous voulons savoir tout ça !!!  Nous lui répliquons simplement que la façon dont est dépensé l’argent public doit être connue des citoyens. D’autre part, les NAP sont payantes, ce qui établit une relation commerciale avec les parents. Ceux qui payent doivent savoir où va leur argent ! Mme la quatrième adjointe conteste que les manifestations et les sorties scolaires à l’école soient connues depuis le début de l’année et annonce que les secrétaires de mairie peuvent en attester !  Nous n’avons pas pu répondre précisément à cette affirmation à cause de l’extrême confusion qui régnait dans le débat.

Nous faisons donc une mise au point. Les dates des principales manifestations de la vie de l’école (kermesse, carnaval…) sont communiquées dès le premier conseil d’école d’octobre (il suffit de lire pour le savoir son compte rendu dans les pages d’ICI…). En outre, les dates des sorties scolaires sont annoncées dans les conseils d’école qui valident leur financement. Nous nous étonnons que les secrétaires de mairie n’en soient pas informées pour décompter les heures de NAP réellement effectuées. Pourtant, Mme la quatrième adjointe en charge des affaires scolaires, siège à tous les conseils d’école…

5-Nous sollicitons M. le maire : nous demandons à ce que soit inscrit à l’ordre du jour du prochain conseil municipal, un point concernant l’installation des compteurs Linky.

 

 

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